Votre maison isolée parfaitement grâce à des murs en eau
— Le concept
De l’eau sera utilisée comme isolant dans l’épaisseur des murs : la maison sera constituée de parois vitrées avec de l’eau au centre, espacées de 5cm. Système se rapprochant du double-vitrage finalement ! Selon son architecte, cette solution pourra être utilisée sur un nouveau bâtiment, ou combinée à un bâtiment déjà existant.
Le projet consiste à utiliser les capacités de caloporteur de l’eau. En effet, celle-ci est un très bon distributeur de chaleur, et possède la capacité de la collecter et de la rediffuser rapidement, afin de déplacer l’énergie quand elle est nécessaire et là où elle est nécessaire. Elle marche un peu comme une batterie, et va stocker la chaleur pendant l’été, pour pouvoir l’utiliser en Hiver ou n’importe quand d’ailleurs : c’est vous qui décidez !
Ainsi la maison devient économe en énergie et limite sa consommation : on pourra réaliser jusqu’à 40% d’économies d’énergie sur le chauffage et le rafraîchissement, en cas de couplage à la géothermie ou à l’énergie solaire.
Le logement posséderait de cette manière un micro-climat idéal et une régulation parfaite de la température.
— D’où vient cette idée ?
Matyas Gutai est à l’origine du projet « AllWater Panel« . C’est un architecte Hongrois, spécialisé dans la construction durable, qui s’est inspiré d’un voyage d’études au Japon en 2003. Cela fait donc maintenant près de 10 ans qu’il le développe. Il a déjà réalisé un prototype, en Hongrie, dans sa ville natale qui se situe au Sud de Budapest, grâce à une aide de 50.000€ de l’Union Européenne et du gouvernement Hongrois.
Il voudrait breveter son projet au plus vite, et cherche aujourd’hui des partenaires industriels pour produire et commercialiser sa situation.
« AllWater Panel » attire déjà beaucoup d’attention de la part des architectes, promoteurs et industriels, qui peuvent en effet y voir de nouvelles applications de leurs métiers, et même craindre cette innovation qui pourrait bien révolutionner le monde de l’immobilier et de la construction.
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Comment adapter un logement pour un senior?
Les personnes âgées désirent majoritairement vieillir en restant chez elles, on voit en effet que trois quarts des plus de 60 ans habitent encore chez eux. Seulement, cela peut devenir quelque peu difficile, et risqué selon les situations : comment limiter au maximum le danger ? Voici nos conseils pour aménager ou aider à aménager l’habitation d’une personne âgée.
Conseils simples
Tout d’abord il y a quelques points simples a vérifier, et à améliorer éventuellement.
— L’éclairage
Il faudra peut-être le renforcer, et augmenter la puissance des ampoules. Les lampes halogènes sur pied sont à éviter, car si elles tombent elles peuvent provoquer un incendie. L’installation d’interrupteurs luminescents peut également s’avérer très pratique.
— La circulation
Il faut la faciliter, et donc désencombrer au maximum : on pourra fixer les câbles au mur par exemple. Pour éviter les chutes, il existe des sous-tapis antiglisse. Pour la douche, la baignoire, les escaliers, les endroits où il y a du carrelage, on peut trouver facilement des tapis antidérapants.
En cas de chute, il faudra prévoir des points d’appui et des mains courantes pour se soutenir. On pensera également à recouvrir les coins des meubles de molletonné, et à éviter les meubles à roulettes.
— La chambre
Il est possible de surélever le lit, afin de faciliter le coucher. Il existe également des releveurs à glisser sous le matelas pour relever le buste et les jambes.
— Les rangements
Il ne faut pas qu’ils soient placés trop haut, et veiller à ce que tous les objets souvent utilisés soient à portée de main.
Quelles possibilités d’aménagement ?
— Les sanitaires
– baignoire avec porte qui s’ouvre
– mitigeur thermostatique, pour programmer l’eau à la bonne température
– toilettes plus hautes, pour se baisser le moins possible
– siège de baignoire
– douche avec un bac peu profond
— La chambre
– les lits électriques rendent possible de régler l’inclinaison du sommier (tête & pieds)
– les lits médicalisés possèdent un relève buste mécanique et des appuis qui facilitent le passage assis-debout.
– il existe aussi des tables à mettre en travers du lit, qui permettront de manger allongé, d’utiliser l’ordinateur…
— Sinon, en général :
– il faut privilégier l’installation de moquette, moins glissante que le carrelage ou le parquet
– pour éviter des efforts qui peuvent devenir dangereux, l’installation de volets roulant, d’un siège monte escalier… peut être judicieuse
– une téléalarme, directement reliée aux secours, ainsi qu’un détecteur de fumée et de monoxyde de carbone pourront se rendre utiles.
Avec quelles aides ?
— L’Anah
C’est une aide pour le propriétaire ou le locataire pour réaliser des travaux. Elle peut représenter 30 à 70% des dépenses, pour un maximum de 20.000€. Elle est attribuée selon les ressources et le secteur géographique du demandeur.
— Les subventions des caisses de retraite
Ces subventions s’adressent aux personnes retraitées, et peuvent varier en fonction des caisses de retraite car elles possèdent chacune leur propre réglementation.
— Les crédits d’impôt
Ils sont destinés à l’installation ou au remplacement d’équipement conçus pour les personnes âgées ou handicapées(par exemple un élévateur, une douche italienne, un siège monte escalier…). Les propriétaires, locataires, ou occupants à titre gratuit peuvent en bénéficier.
— TVA
Selon certaines conditions fixées par la loi, le taux de TVA peut être réduit à 7%.
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La maison connectée : rendez votre maison intelligente
— La domotique, qu’est-ce que c’est?
Ce que dit Wikipédia : La domotique est l’ensemble des techniques « interopérables » permettant de centraliser le contrôle des différents systèmes et sous-systèmes de la maison (chauffage, volets, lumière…). La domotique apporte des solutions de confort. Une maison connectée pourra être contrôlée à distance par un smartphone ou une tablette. Le marché français, estimé à 150 millions d’euros, arrivera à maturité entre 2020 et 2025. Notre pays est en retard sur ce secteur mais présente un potentiel de croissance grâce au développement des communications sans fil.
— La maison connectée et les objets connectés, qu’en pensent les français ?
* Les moins de 40 ans sont les plus intéressés
* Les plus de 40 ans qui sont souvent chez eux, paraissent au contraire effrayés par la technologie et ne veulent pas devenir dépendants.
* Les 54-55 ans y voient un moyen de se maintenir à domicile et à pouvoir assurer l’autonomie de leurs parents
* Les 65-79 ans ne sont que 36% à être intéressés
* Les plus de 80 ans ne sont que 29% à être intéressés
* 3/4 des français ont déjà entendu parler des objets connectés, cependant la moitié ne sait pas définir précisément ce que c’est
* 6/10 sont enclins à investir dans des équipements de domotique pour contrôler leur consommation d’énergie
* 78% sont inquiets de la sécurisation de leurs données
* 19% pensent qu’ils « ne se démocratiseront pas avant 10 ans »
— Comment ça marche ?
Un système installé dans la maison est relié à la box, connectée au wifi. Ensuite, tous les appareils connectés sont pilotables depuis un smartphone ou une tablette. Les interfaces sont plutôt faciles à manipuler, et proposent beaucoup de solutions.
— Pour quelles possibilités ?
Tout est pilotable à distance, la lumière, le chauffage, le portail, les volets, les serrures… Les possibilités sont pratiquement illimitées :
– Alerte lorsqu’une ampoule ou un appareil électroménager va tomber en panne
– Système de commande vocale
– Motorisation et contrôle des volets, automatisation à une certaine heure
– Simuler une présence depuis son lieu de vacances
– Suivi de la consommation d’énergie
– Commander les protections solaires selon les données récupérées par un capteur d’ensoleillement
– Créer des scénarios : par exemple, vous pourrez configurer le scénario « départ », lorsque vous lesélectionnerez, celui ci éteindra la lumière, fermera les volets, et activera l’alarme. Le scénario terrasse pourra allumer la lumière extérieure, les éclairages d’ambiances, et baisser les stores… C’est vous qui décidez !
— Les objets connectés
Si ces possibilités semblent peut-être lointaines et nécessitent un système de centralisation, plusieurs outils intelligents, « objets connectés », permettent déjà de se rendre la vie moins compliquée.
La machine à Cocktail connectée, Somabar.
La machine dispose de récipients que l’on remplit des ingrédients que l’on veut, puis on sélectionne ensuite sur l’application sur smartphone la recette à faire.
La distributeur intelligent de nourriture pour les animaux, PetNet
On peut créer le profil de son compagnon en précisant son âge, son poids, et son activité quotidienne, puis planifier l’alimentation en fonction de la quantité, de la fréquence, de l’heure et des besoins nutritionnels. Le dispositif permet d’alerter lorsque le stock de nourriture est bientôt épuisé… ou lorsque le dîner a été avalé! La commercialisation est prévue courant de l’année.
Le lit intelligent SleepIQ
Il analyse vos mouvements de corps, la durée de votre sommeil… Et existe même pour les enfants !
Foobot, le robot qui surveille votre air intérieur
Foobot informe sur la qualité Air Intérieur de votre logement, grâce à de multiples capteurs (capteurs à dioxyde de carbone, monoxyde de carbone, particules fines, température, humidité, composés organiques volatiles…) puis émet ensuite des conseils personnalisés pour améliorer votre confort de vie. Les analyses sont ensuite consultables sur tablette, mobile, ordinateur… Le foobot est disponible en pré-commande
Darma, le coussin intelligent
On peut le placer sur un siège, une chaise de bureau ou autre, et lorsque l’on s’assoit dessus le coussin surveille vos habitudes de posture et propose finalement des conseils afin de l’améliorer et de réduire vos douleurs musculaires. Sortie prévue pour juin 2015.
Meg, le pot de fleur intelligent
Il possède une réserve d’eau de 4 litres, avec une fonction arrosage intuitif, ainsi il est capable de délivrer le bon volume d’eau au bon moment, et même de vous alerter des besoins spécifiques de la plante (manque de lumière ou d’engrais, température inadaptée…). De plus, il a un côté esthétique puisqu’il est lumineux, et peut donc également devenir un objet de décoration.
Ainsi, le secteur de la domotique semble avoir de beaux jours devant lui, et nous aussi : entre les plantes qui s’arrosent automatiquement et les animaux qui se nourrissent tous seuls, il y a de quoi se simplifier la vie !
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La loi Macron, ses principales mesures : travail dominical, transports, professions libérales…
La loi Macron, projet de loi « pour la croissance, l’activité, et l’égalité des chances économiques » fait beaucoup parler d’elle. Émanant du premier ministre de l’Economie, elle va être discutée à l’Assemblée pendant deux semaines. Elle a pour but de moderniser l’économie française et de lever les freins à l’activité, afin de déverrouiller l’économie française. Cap ou pas cap ? On vous présente les principales mesures le plus simplement possible.
— Les mesures sur le travail
* Travail dominical dans les commerces
C’est peut-être la mesure la plus sensible aujourd’hui, en effet, Emmanuel Macron n’est pas parvenu à convaincre le parti socialiste, le front de Gauche et les écologistes. Alors que les maires peuvent déjà choisir d’autoriser ou non les commerces à ouvrir 5 dimanche par mois, le projet de loi voudrait rendre possible d’ouvrir jusqu’à 12 dimanche par mois, et autoriser les « zones touristiques internationales » à travailler le dimanche et le soir toute l’année. Des contreparties salariales et de repos sont prévues. Selon ses opposants, c’est une « erreur économique et un choix de société qui n’est pas le nôtre », car « le dimanche doit être un temps réservé pour soi et pour les autres ».
* Réforme des prud’hommes
Aujourd’hui, en cas de licenciement contesté, le chef d’entreprise et le salarié mettent jusqu’à 16 mois pour obtenir une décision. Seulement 6% des cas finissent en conciliation, et dans 65% des cas il y a recours à une procédure d’appel. Afin d’assurer une justice du travail efficace et rapide, et un jugement fluide, la loi souhaiterait professionnaliser les conseillers des prud’hommes par une formation initiale et continue obligatoire.
*Réforme des professions réglementées du droit
– Principe de la liberté d’installation pour les notaires, huissiers, et commissaires priseurs. L’installation sera faite ou non au regard de plusieurs critères comme la densité de population, le nombre d’études déjà présentes, la démographie des notaires en place, et elle pourra être refusée si il y a possibilité de mettre en faillite les études déjà existantes, ou afin d’éviter une éventuelle désertification. Le but est de favoriser le rajeunissement de la profession.
– Les tarifs devraient être réduits. Ceux des actes de la vie courante (contrats de mariage, droits de succession…) pourraient être négociables jusqu’à un prix plancher, et un prix plafond sera fixé également. Pour les transactions immobilières « élevées », dont le seuil sera fixé par décret, le tarif conservera comme c’est le cas aujourd’hui une dimension proportionnelle pour compenser certains tarifs « vie courante » non rentables. Enfin, les professionnels seront désormais tenus d’afficher les prix qu’ils pratiquent.
– Pour favoriser la collaboration entre les différentes professions, il sera désormais possible de proposer les services de différentes professions au sein d’une même structures : les professions seraient autorisés à créer des SA, SARL…
* Assouplissement des licenciements économiques
Les salariés licenciés seraient ainsi moins protégés…
– Les critères dans les choix des licenciés seront assouplis, et les licenciements de moins de 10 salariés seront moins contrôlés dans les entreprises de plus de 50 salariés.
– Les obligations de reclassement seraient allégées pour les entreprises implantées à l’étranger : elles ne seront plus forcées de chercher un reclassement en dehors du territoire national.
– Dans les entreprises en liquidation judiciaire et en redressement judiciaires, celles-ci pourraient s’exonérer de leurs obligations en matière de reclassement des salariés.
*Médecine du travail
Elle devrait être réformée car trop de salariés n’auraient pas la possibilité de se rendre à leurs visites.
* BTP
Les employés du bâtiment devraient se voir attribuer une carte professionnelle. Ainsi, l’employeur pourra voir si le salarié est déclaré, ce qui empêchera également la fraude et le travail au noir.
— Les mesures sur les transports
* Développement des lignes de bus nationales
Il s’agirait de créer des liaisons nationales et inter-régionales qui sont aujourd’hui pratiquement inexistantes, car elles n’étaient alors autorisées qu’à un niveau international. Ainsi, les grandes villes françaises seraient mieux reliées entre elles et cela représenterait un facteur de mobilité important pour les plus jeunes et les voyageurs sensibles aux prix des transports, puisque le voyage reviendrait moins cher.
* Les agents de La Poste aideront à passer le permis ?
Dans les endroits où le délai pour passer (ou repasser) le permis dépasse 45 jours, les préfectures pourront faire appel à des agents publics ou contractuels.
Ainsi, le coût du permis sera abaissé car il n’y aura pas besoin de reprendre trop d’heures entre deux passages par exemple. Aujourd’hui, la moyenne d’attente pour passer le permis est de 98 jours, et on estime que chaque mois de délai gagné représente 200€ d’économie pour le candidat. Il y aura également la suppression de la définition d’un minimum d’heures de formation pratique.
* Réformes des autoroutes
Une nouvelle méthode de calcul du coût des autoroutes permettrait un gain de pouvoir d’achat pour les consommateurs. En effet, depuis 10 ans, les prix des autoroutes ont augmenté de 25%. Le texte étend les compétences de l’autorité de régulation des activités ferroviaires, qui sera maintenant chargé de surveiller les négociations tarifaires avec les sociétés concessionnaires d’autoroute.
* Aéroports
La loi voudrait également la privatisation des aéroports Nice Côte d’Azur et Lyon Saint-Exupéry.
Des aéroports régionaux sont menacés de fermeture, par exemple en Bretagne, région de France qui en compte le plus (11).
Nous verrons bien si le projet de loi fait ses preuves, et parvient à défendre ses trois grands principes, « libérer, investir, travailler » malgré que certains concernés soient mécontents.
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Home-staging : la technique pour vendre son bien rapidement
— Qu’est-ce que c’est ?
Le home-staging, valorisation immobilière, consiste à aménager ou arranger son bien immobilier dans le but de le vendre plus vite. L’objectif est de générer pour l’acquéreur une bonne sensation immédiate, un sentiment qui lui permettrait de se projeter au mieux, avec ses habitudes et ses préférences. C’est une mise en scène de la maison, il s’agit alors de mettre en avant les points forts et le potentiel du bien.
Cette tendance existe depuis plus de trente ans aux Etats-Unis, et est bien installée en Angleterre, où elle concerne 70% des transactions immobilières, et en Suède où elle peut être déduite des impôts (dans le but d’encourager le marché immobilier).
Le home-staging s’est développé en France en 2007 puis a pris son envol en 2008 avec la crise. Cela correspond à une sorte de « marketing immobilier », qu’on peut considérer comme un équivalent d’un packaging. Il ne s’agit pas de vendre plus cher, car vous vendrez tout de même au prix du marché, mais plus rapidement.
— Comment ça marche ?
Le home-staging consiste donc à laisser le plus possible de « marge » à l’acquéreur, afin de le laisser projeter sa future décoration et ses habitudes, et qu’il se sente le plus possible à l’aise. Il faut que l’impact visuel soit efficace et touche un maximum de visiteurs, que l’environnement intérieur et extérieur soit plaisant.
En général le home-stager commence par visiter votre bien puis vous remet un rapport détaillé des améliorations à prévoir, et éventuellement fera une liste de fournitures de décoration à acheter. Il vous aide à traiter (pas cacher!) les petites imperfections qui pourraient décourager l’acquéreur, par exemple changer le papier peint ou rafraîchir les peintures.
Pour maximiser le potentiel de votre maison, il mettra en valeur les volumes et les espaces et jouera sur la lumière. Il va s’occuper de désencombrer, dépersonnaliser, réparer et harmoniser votre bien afin qu’il soit le plus neutre possible, et vous remettra enfin les photos prises lorsqu’il a terminé afin que vous puissiez les utiliser pour vos annonces.
— Pour quelles raisons faire appel à un home-stager ?
Tout d’abord, il faut savoir que 90% des achats immobiliers sont faits suite à un coup de cœur, et qu’également dans 90% des cas, les acheteurs n’arrivent pas à faire abstraction d’un décor encombrant ou d’une absence de décor, et à se concentrer uniquement sur le bien, ce qui rend alors utile de le rendre neutre et de le dépersonnaliser.
On sait aussi que c’est lors d’une première impression que l’on se fait son avis : un visiteur se fait une idée de votre bien en 90 secondes. C’est donc un avantage si le bien est visuellement accessible et agréable dès le premier coup d’œil.
On a pu constater concrètement les effets du home-staging qui s’avèrent plutôt positifs :
un bien serait vendu en 35 jours avec home-staging, contre 130 jours sans en moyenne.
Ainsi il semblerait que le but de cette pratique, qui est de vendre rapidement, soit atteint : on vend 3 à 4 fois plus vite après « valorisation immobilière ». On remarque également un autre avantage : alors que le taux de négociation du prix d’achat par l’acquéreur est de 8% environ en général, il semblerait être de 3% seulement après avoir fait appel à un home-stager.
Des chiffres intéressants quand on sait qu’il y a aujourd’hui plus de vendeurs que d’acquéreurs, que ce soit en zone rurale ou en ville.
Le home-staging semble donc être une solution prometteuse et efficace pour vendre rapidement, en investissant une partie raisonnable (entre 0.5 et 4%) du prix de vente. Cependant, il faut tout de même faire attention car la profession n’est pas réglementée : gare aux éventuels charlatans et arnaqueurs.
— Les exemples en photo d’un home-staging avant/après
Crédit photo : home staging 06, http://www.homestaging06.com/realisations/index.html
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Marseille redessine son front de mer : construction d’un gratte ciel à la Joliette
Marseille redessine sa façade maritime : nouveau gratte ciel à la Joliette
Marseille redessine son front de mer en lançant les travaux d’une nouvelle tour de 135 mètres de haut entre les quais d’Arenc et la Joliette. La capitale du Sud signale ainsi son renouveau.
— Les infos
Nommée symboliquement, « la Marseillaise » mesurera 135 mètres et abritera 35.000 m² de bureaux sur 31 étages. Sa construction, débutée le 17 décembre 2014 et réalisée par des filiales de Vinci Construction nécessitera entre 200 et 600 personnes sur le chantier, pour 3 ans et demi de travaux environ.
La tour sera responsable directement ou indirectement de la création de 900 emplois, et sera capable d’accueillir 2500 postes. Elle est déjà louée à 70% et possède 4 partenaires financiers : la Caisse d’Epargne Provence Alpes Corse, la Caisse des Dépôts, Constructa et Vinci. La répartition de son espace se fera de cette manière :
– services de la communauté urbaine MPM : 40% du bâtiment, 16.000m² sur 12 étages
– Orange, sur les étages 20 et 21 avec 2165 m²
– Constructa, avec 1378 m² sur le 27ème étage
– Cepac, avec 1378 m² sur le 28ème étage
– World Trade Center Marseille Provence, avec 2277m² sur les 29 et 30ème étages
Le bâtiment ne comportera pas seulement des bureaux mais également des restaurants interentreprises, une conciergerie, un room-service, une crèche, une salle de fitness, ainsi que des magasins et un parking. Les étages occupés par le WTC Marseille Provence seront dédiés à un business center, le « Provence Business Skylounge » : l’endroit sera utilisé pour accueillir des clients nationaux et internationaux avec une vue exceptionnelle sur Marseille.
La tour est un « hymne à la lumière » selon son architecte Jean Nouvel, plus grand architecte français (musée du quai Branly, tour Agbar de Barcelone…). En effet, avec ses 17.000m² de façade vitrée, celle ci sera déclinée en Bleu, Blanc, Rouge, couleurs symboliques (bleu pour la couleur de son club de foot, rouge pour refléter les toitures, blanc pour faire écho aux nuages) qui varieront selon le moment de la journée et la météo grâce aux brise-vue.
L’immeuble sera composé d’espaces végétalisés et éclairé au maximum à la lumière naturelle, et vise l’excellence environnementale RT2012, une certification HQE niveau excellent, et la certification Leed Gold. Il fonctionnera avec un système novateur de climatisation, la « Boucle de Mer« , qui apportera selon les saisons fraîcheur ou chaleur en utilisant la température de l’eau de mer. Ainsi, la consommation d’énergie sera diminuée de 40%.
— Projet de réhabilitation de l’ancien quartier portuaire Marseillais
Située dans le quartier d’Arenc, juste à côté de la tour CMA CGM, la « Marseillaise » s’inscrit dans le projet de réhabilitation autour du port de Marseille dont le but est de redonner vie et prospérité aux anciens quartiers portuaires : les docks ont été rénovés, un nouveau centre commercial (les Terrasses du Port) a pris place, et d’autres projets de construction de tour sont en attente d’un taux de commercialisation suffisant pour pouvoir démarrer :
–H99, une tour de logement de 99m de haut et environ 130 appartements de grand standing sur 27 étages et 17.000m².
–Tour Horizon, 113m de haut, à vocation hôtelière: ses 35 étages seront composés de 200 chambres d’hôtel et d’une résidence hôtelière.
Marie-Arlette Carlotti, ministre déléguée auprès de la ministre des affaires sociales, parle de la Marseillaise comme d’un « projet porteur qui montre que Marseille va de l’avant et n’est pas réductible aux faits divers ». Ainsi, du Mucem à la CMA CGM, avec le quartier d’Arenc, le Silo, un nouveau pôle urbain est en train de se créer le long de la façade maritime marseillaise. Guy Teissier, président de Marseille Métropole, souhaiterait que l’endroit devienne « un véritable quartier d’affaires, de vie et de proximité ».
Découvrez les images de la tour (crédit photo Constructa) :
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— Un rapport explosif
Le conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD), l’inspection générale des affaires sociales (IGAS), et l’inspection générale finance (IGF) ont dévoilé un document qu’ils « gardaient au chaud » depuis l’été dernier. Celui ci vise à trouver des solutions pour diminuer les dépenses de l’Etat sur sa politique logement qui lui coûte 46 milliards d’euros par an, soit 2% du PIB. Politique jugée comme « pas à la hauteur des attentes ». En effet, en 2014 la construction du logement neuf a baissé de 10% et n’a jamais été aussi faible depuis 1997. On remarque également qu’entre 2000 et 2010, le prix du mètre carré a explosé puisqu’il a augmenté de… 70%.
— Les principales mesures préconisées
– Mettre fin aux aides personnalisées au logement (APL) pour les étudiants bénéficiant déjà d’aides de la part de leurs parents. Cela permettrait de réaliser 400 millions d’économie dès la deuxième année.
– Réduire les critères d’attribution des aides personnalisées au logement. Par exemple, une personne ne pourra pas bénéficier d’APL pour un logement à partir d’un certain niveau de loyer, d’une certaine superficie ou si les ménages ont un certain niveau de patrimoine, par exemple si ils possèdent déjà un autre patrimoine immobilier, comme une résidence secondaire ou un logement destiné à la location.
– Réduire la durée de bail minimum : elle est aujourd’hui de 3 ans, et la diminuer pourrait permettre d’accélérer le roulement dans les logements.
– Sous conditions strictes, rendre possible pour les bailleurs de reprendre leur logement en cours de bail.
– Réduire, voire supprimer les aides et les subventions aux organismes HLM.
– Revoir la loi Pinel : alors qu’elle prévoyait pour les personnes qui investissent dans un logement neuf dans le but de louer 9 ans une déduction sous conditions de 18% d’impôts, le rapport prévoit une déduction de 13% seulement. 180 millions d’économie à la clé.
– Supprimer l’exonération de la taxe foncière pour les logements neufs. Cela pourrait rapporter 300 millions d’euros aux collectivités, ainsi l’état pourra réduire les aides qui leur sont destinées.
– Supprimer la prime pour travaux énergétiques, et porter la TVA sur ces travaux de 5.5 à 10%.
– Supprimer le plan épargne logement (PEL)
Ainsi, ces mesures permettront selon eux de réaliser une économie de 4 milliards d’euros mais risquent de faire râler certains. Il s’agirait donc de « préparer les esprits » à ces possibles changements.
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1. La maison transparente
Cette maison a été conçue pour être la plus transparente possible. Située en haut d’une colline, avec un toit a bordures effilée créant un espace abrité, les architectes japonais ont pensé la maison dans le but d’attirer les animaux. Les chambres, pour offrir plus d’intimité, ont été placées au sous-sol. Crédit photo : Suppose Design Office
2. La centrale nucléaire verte
Le projet des architectes allemands serait de recouvrir la centrale nucléaire Weden Vattenfall d’un revêtement de plantes grimpantes. Cela permettrait d’améliorer l’esthétique du bâtiment et également, de proposer une solution pour réduire les émissions de CO².
L’agence d’architecture parle de son projet comme d’une « tentative de résoudre le conflit entre l’écologie naturelle et l’environnement formé par l’homme ». Crédit photo : AZPA
3. La piscine flottante
Les architectes New-yorkais ont mis au point une piscine double fonction, qui permettrait de réaliser une filtration des eaux entre Manhattan et Brooklyn. Ainsi, les eaux seraient plus propres et la rivière serait « utilisée de manière récréative ».
4. La maison miroir
Avec sa façade entièrement en miroir, la maison très troublante se fond complètement dans le décor.
5. La gare souterraine à Hong-Kong
Le futur terminus d’une ligne Express Rail a reçu le prix du meilleur méga futur projet au salon des professionnels de l’immobilier. Avec ses 430.000m² et 15 voies ferrées, il deviendra la plus grande gare souterraine au monde et reliera pour la première fois Hong Kong et la Chine continentale par tunnel. Crédit photo : Aedes Limited
6. Le futur parc intérieur à Moscou
Une compétition internationale pour la conception du parc Zaryadye, premier parc à être construit à Moscou depuis plus de 50 ans a désigné son « gagnant ». Le nouveau parc, conçu pour représenter l’urbanisme sauvage, c’est à dire un « paysage hybride au sein duquel le naturel et la construction cohabitent pour créer un nouvel espace public », sera composé de 4 paysages : toundra, steppe, forêt, marécages. Il disposera de températures et lumières régulées, ainsi que de vents intérieurs qui permettront de le rendre accessible même pendant les grands froids russes. Crédit photo : Diller Scofidio + Renfro
7. Le gratte ciel rotatif
Projet de 80 étages qui devait naître en 2010, cette tour (c’est le cas de le dire!) permettrait de profiter des 4 points cardinaux tout en restant dans le même appartement. L’immeuble serait équipé de 4 éoliennes générant de l’électricité et d’ascenseurs rendant possible pour les habitants de garer leur voiture dans leurs appartements. Il réaliserait une rotation de 360° toutes les 90 minutes : estomacs fragiles s’abstenir!
8. L’hôtel sous marin
Destiné à habiter une vingtaine de chambres aux îles Fidji, cet hôtel plonge à 30m de profondeur et laisse la possibilité exceptionnelle d’admirer la faune et la flore aquatique depuis votre chambre. De quoi passer une bonne nuit! Crédit photo : Milo Low Project
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Rénovation énergétique : la crise? Même pas peur!
Malgré le contexte économique difficile que l’on connaît, les travaux de rénovation énergétique restent en progression.
*Qui mène l’enquête?
C’est l’Open, observatoire permanent de l’amélioration Énergétique du logement qui enquête auprès d’un panel de 10.000 ménages, 5.000 artisans et 1.300 industriels du secteur.
Grâce à ses études, on remarque dont en effet que les dynamiques de performance sont restées soutenues. De 2011 à 2013, on constate une hausse de 1.3% des chantiers par an. En 2013, 265.000 logements ont été rénovés : l’objectif du gouvernement, qui serait de 380.000 rénovations par an semble alors atteignable.
Cinq grands postes de travaux sont étudiés (façade, toiture, agencement, chauffage, ouverture), et vous pouvez observer ci dessous l’évolution de leur part de marché dans les dépenses de rénovation énergétique
L’Ademe, qui finance Open, explique ces chiffres encourageants par le fait que les dispositifs financiers restent incitatifs et intéressants.
En effet, de plus en plus de ménages ont eu recours à un dispositif financier d’aide à la rénovation (crédit d’impôt développement durable, prêt livret développement durable, éco-prêt à taux zéro, prime à la casse, certification d’économie d’énergie) : +3% entre 2010 et 2013. Le crédit d’impôt développement durable est le plus utilisé, en effet il a été choisi par environ 1.25 millions de ménages.
Cependant, le montant moyen des travaux d’amélioration a baissé : il est passé de 6870€ en 2008 à 5210€ en 2013, et la proportion de chantiers de plus de 10.000€ a diminué également (33% en 2008, 15% en 2013).
On remarque aussi que les rénovations faites en une seule fois chutent (un tiers de moins de 2011 à 2013), ainsi les travaux ont plus tendance désormais à s’étaler sur plusieurs années.
Enfin, on peut observer que les motivations des ménages ont changé : tandis qu’en 2006 ils rénovaient dans le but de faire des économies d’énergie, maintenant c’est principalement en cas d’urgence que ceux-ci entament des travaux.
On peut ainsi dire que la crise a, hélas, tout de même eu des conséquences, même si le nombre de chantiers est en progression…
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Ils veulent la fin de Leboncoin
Mi décembre 2014, deux députés suggèrent au gouvernement de réduire les ventes immobilières de particulier à particulier sur les sites internet (comme Leboncoin ou Seloger par exemple). Cela représenterait selon eux une forme de concurrence déloyale envers les agences immobilières, et ils dénoncent également la perte de rentrées fiscales pour le gouvernement, et le fait qu’il est plus sécurisé de passer par une agence.
Ils voudraient donc rendre obligatoire le recours à une agence : quelles seraient les conséquences ?
Cela reviendrait à supprimer la concurrence et à provoquer une très probable hausse des prix puisque grâce à l’arrivée de ces sites ils avaient largement baissé.
Un des moyens pour concurrencer les ventes de particulier à particulier serait d’en créer un commun à toutes les agences immobilières, même si cela ne reste pour l’instant qu’une idée…
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