Une maison construite en 24h grâce à une imprimante 3D en Chine

Posted on Jan 22, 2015 in Actualités | No Comments

Le projet a tout d’une révolution. Avec ses 6.6 mètres de hauteur, 10 mètres de largeur et 40 mètres de longueur, l’imprimante 3D conçue par WinSun avait, il y a un an, construit de petites maisons. Maintenant, c’est de villas de 200m² et d’immeubles de 5 étages dont on parle, et il est même prévu de réaliser des ponts et des gratte-ciel.

En dehors du gain de temps (10 maisons en 24 heures), ce procédé, qui consiste à empiler les couches de matière les unes sur les autres, comporte d’autres avantages conséquents puisque le matériau à séchage ultra rapide (et brevet top secret!) utilisé pour « imprimer » est composé de ciment et de déchets de construction comme le sable, le verre ou le béton. Ce qui est intéressant quand on sait qu’en Chine, des milliards de tonnes de déchets sont générés car les bâtiments sont rasés tous les 30 ans : cela permettra donc le recyclage de 30 à 60% des déchets industriels. Un autre avantage est évidemment la baisse du coût de construction qui nécessite de cette manière 50 à 80% en moins de besoin en main d’oeuvre comparé aux méthodes traditionnelles. Comptez donc 3500€ pour une maison, 130.000 pour une villa.

Ma Yihe, le patron de l’entreprise, a prévu de se concentrer en priorité sur les marchés de l’Arabie Saoudite, de la Turquie et des Etats-Unis, et il risque d’avoir du succès car ce concept très prometteur plaît beaucoup : le gouvernement Égyptien aurait déjà passé commande. Utilisée à bon escient, cette technique pourrait à terme réduire le problème des bidonvilles, et pourquoi pas grandement aider les zones sinistrées.

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Le détecteur de fumée obligatoire : J-45 !

Posted on Jan 21, 2015 in Actualités | No Comments

Avant le 9 Mars 2015, date d’entrée en vigueur de la loi Morange, tous les logements d’habitation devront être équipés d’un détecteur de fumée. On fait le point avec vous sur cette nouvelle réglementation.

— Pourquoi ?

Il y a un incendie qui se déclare toutes les deux minutes en France, ce qui cause environ 700 décès et 10.000 blessés par an suite à un incendie ou à ses conséquences. L’ancienne ministre du logement, Cécile Duflot, en avait fait une priorité en 2013, déclarant que ces incendies étaient trop nombreux (260.000 incendies domestiques par an environ). Cette mesure a donc pour but de réduire le nombre de victimes des incendies, et elle promet d’être efficace : au Royaume-Uni, après équipement, les incendies mortels ont diminué de moitié et en Suède, il y a eu 90% de décès dus aux incendies en moins.

— Pour qui ?

Tous les logements d’habitation sont concernés par cette nouvelle réglementation. En cas de location, il doit être fourni et placé aux frais du propriétaire, et son installation sera vérifiée lors de l’Etat des Lieux d’Entrée. L’habitant (donc le locataire en cas de location) doit s’occuper du remplacement éventuel des piles et de l’entretien.

— Quelles conditions le détecteur de fumée doit-il remplir pour être valide?

– il doit pouvoir indiquer par un signal sonore caractéristique lorsque la batterie ou les piles sont défaillantes
– le signal d’alarme doit être égal ou supérieur à 85 décibels à 3 mètres
– il doit comporter le marquage CE et répondre à la norme européenne NFEN 14604
– il doit pouvoir détecter les fumées émises lors du début d’un incendie
– il doit pouvoir réveiller une personne endormie
– le détecteur ne doit pas utiliser l’ionisation : c’est INTERDIT, car radioactif
– il doit comporter les informations suivantes (ineffaçables) : la marque, l’adresse du fabricant, le numéro et la date de la norme à laquelle il est conforme, la date de fabrication, le type de batterie à utiliser, le mode d’emploi et des indications d’entretien.
– il doit, si il fonctionne en étant relié à l’alimentation, comporter une alimentation de secours.

— Combien ça coûte ?

Les prix tournent autour de 20 et 40€ selon les modèles. Si la demande augmente en approchant de l’échéance, il n »est pas exclu que le prix augmente également.

— Où faut-il le placer ?

Pour un fonctionnement correct, le détecteur devra être placé le plus haut possible et le plus loin possible des autres parois, sur un mur ou un plafond. Idéalement, il faut le positionner sur le couloir qui donne sur les chambres, au centre du plafond et à distance des pièces qui émettent de la vapeur comme la cuisine ou la salle de bains.

— Par rapport à l’assurance ?

Le locataire doit informer l’assurance avec qui il a signé un contrat « dommages incendie » de l’installation de l’appareil. Un formulaire est proposé sur ce lien en annexe (à la fin). En cas d’installation aux normes du détecteur de fumée, la loi permet une renégociation à la baisse de la prime d’assurance.

— Les « plus »

– en cas de démarchage à domicile, il faut savoir qu’aucun installateur n’est diplômé, agréé ou mandaté par l’Etat.
– il existe des détecteurs de fumées spéciaux pour les personnes sourdes, qui avertissent en cas d’incendie avec un signal lumineux ou vibrant.
– des modèles plus « esthétiques« , qui s’accordent mieux avec la décoration sont également disponibles (Angel Eye, Avissur…)
– certains dispositifs fonctionnent à piles lithium qui peuvent fonctionner pendant 10 ans

Malheureusement, nous remarquons le manque de communication vis à vis de cette nouvelle norme : selon la FFMI, 60% des logements concernés ne seront pas équipés le 9 Mars

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Comment se porte votre pouvoir d’achat immobilier ?

Posted on Jan 20, 2015 in Actualités | No Comments

— Une diminution spectaculaire

Malheureusement, le pouvoir d’achat immobilier des ménages (tous âges confondus) a considérablement baissé depuis 1998, à cause de la crise ainsi que de la hausse des prix immobiliers.

On remarque donc que les prix des logements dans l’ancien ont augmenté de 56%, et que les prix au cours des 15 dernières années ont augmenté d’environ 150% à Paris, Nice et Lyon. Ainsi, on achète aujourd’hui pour le même prix qu’en 1999 un bien d’une surface deux fois plus petite.
Tout cela se répercute donc sur le pouvoir d’achat immobilier, qui est à la baisse. En effet une étude de l’INSEE montre qu’en 1998 presque la moitié des ménages de tous âges confondus était en mesure d’acheter un bien immobilier correspondant à ses besoins, tandis qu’en 2010, un tiers seulement en est capable.

— Les trentenaires ont du mal

Si l’on compare par générations, on s’aperçoit que ce sont les trentenaires qui ont le plus de mal à devenir propriétaire de leur logement. Seule la moitié d’entre eux a les moyens de se payer un bien immobilier dans une capitale régionale. Ce sont les « 50-60 ans» qui sont les plus à l’aise et avantagés : ils ont souvent un pouvoir d’achat plus élevé car ils ont récupéré une plus-value s’ils étaient propriétaires en 1998.

— Marseille et Paris les plus désavantagées

Si l’on compare par villes, on note que c’est à Marseille que le pouvoir d’achat a le plus baissé avec -42% de 1998 à 2010. Viennent ensuite Paris (-39%), Lille (-25%), Bordeaux (-24%), Lyon (-22%), Nantes et Toulouse (-20%). On note enfin que cette diminution du pouvoir d’achat et augmentation des prix concerne principalement les grandes métropoles. Ainsi un écart considérable se creuse entre ces grandes métropoles et les banlieues ou les villes moyennes, où devenir propriétaire est nettement plus abordable

On retrouve  cette baisse du pouvoir d’achat dans les chiffres de ventes de logement qui ont baissé de 8% entre 2013 et 2014. Néanmoins, la vente de logement est restée accessible grâce à l’allongement de durées des crédits ainsi qu’à la baisse de leurs taux depuis quinze ans.

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Le futur centre commercial du Prado

Posted on Jan 19, 2015 in Actualités | No Comments

Tous les marseillais en ont entendu parler, mais on a encore du mal à le visualiser : zoom sur le futur « mastodonte commercial» du Prado.

— Les chiffres clés :

  • diagnostics immobiliers marseilleDébut des travaux le 25 novembre 2014
  • 35 mois de chantier prévus
  • 200 personnes travaillent sur le chantier
  • Coût des travaux : 7 millions d’euros
  • 23000m² de surface commerciale, dont 9000m² environ pour les Galeries Lafayette, et 2000m² de supermarché.
  • 50 boutiques
  • 800 places de parking

 

De quoi mettre l’eau à la bouche des « accros du shopping »… et des fans de l’Olympique de Marseille puisqu’une entrée sera située directement sur le parvis du stade Vélodrome.

Le centre mêlera parmi ses deux bâtiments des boutiques moyen-haut de gamme, des kiosques, cafés, restaurants… Des logements, des bureaux, un complexe hôtelier et un centre de soin viennent également se rajouter, ainsi qu’un magasin de culture-loisirs et un supermarché.

Le projet, très paysagé (terrasses végétalisées, fleurs, plantes grimpantes, arbres ornementaux…) a été pensé durablement. Il vise par exemple l’accréditation « C2C » qui signifie une pollution de 0% pour un recyclage de 100% : le but est d’utiliser des produits avec un cycle de vie « circulaire » qui pourront être réutilisés, afin de moins polluer.

diagnostics immobiliers marseille

 

Idéalement placé car le quartier ne propose pas de « grand magasin », l’ouverture aura lieu en 2017 et pourtant elle a bien failli ne pas avoir lieu. En effet, le centre a rencontré des opposants qui défendaient les petits commerces et condamnaient le projet pour lutter contre les « abus de la grande distribution ».

 

En somme, le futur centre commercial du Stade Vélodrome n’aura rien à envier aux Terrasses du Port, qui ne se situent qu’à quelques stations de métro…

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Immobilier : 10 trucs qui changent en 2015

Posted on Jan 19, 2015 in Actualités | One Comment

Nouvelle année, nouvelles opportunités. Les 10 « bonnes résolutions » (ou pas !) du gouvernement pour l’immobilier en 2015.

  • 1300 quartiers prioritaires dans 700 communes ont été sélectionnés selon des critères de pauvreté (habitants dont les revenus représentent 60% du revenu médian). Ces quartiers bénéficieront en 2015 d’une TVA sur l’immobilier diminuée à 5.5%, valable également sur une bande de 300m autour de ces quartiers.
  • Nouvelle taxe sur les résidences secondaires : dans les zones dites « tendues », c’est-à-dire lorsque la demande locative est plus forte que l’offre, les communes concernées pourront choisir d’augmenter ou non la taxe d’habitation sur les résidences secondaires de 20%.
  • La loi Pinel : elle est destinée à inciter les investisseurs immobiliers à mettre en location un logement en leur faisant bénéficier d’avantages fiscaux : la diminution d’impôts sera respectivement de 12%, 18% et 21% pour 6, 9 et 12 ans de location.
  • Un prêt à taux zéro disponible même pour les logements anciens. Le prêt à taux zéro finance une partie de la construction ou de l’achat d’un logement neuf sous certaines conditions. Désormais il peut également aider à financer l’achat d’un logement ancien avec des travaux importants si ce logement est situé dans une commune concernée par un arrêté.
  • Le test d’encadrement des loyers à Paris : la ville de Paris a été divisée en 80 zones ou des loyers médians ont été établis selon la taille et l’année de construction du logement. Pour louer un logement il faudra maintenant que le loyer ne dépasse pas de plus de 20% le loyer médian qui lui correspond.
  • Le nouveau crédit d’impôt : il permettra de diminuer l’impôt sur le revenu d’un ménage d’une part du prix payé pour une réalisation d’amélioration énergétique.
  • La fiscalité d’une donation d’un bien immobilier est revu à la baisse : entre 35000€ et 10000€ de diminution selon le lien entre le donateur et le donataire.
  • Les syndics professionnels devront en 2015 obligatoirement rendre les documents concernés par la gestion de l’immeuble, et autres informations relatives à la copropriété, accessibles par internet aux copropriétaires.
  • Afin de favoriser la vente de terrains et d’accélérer la construction de logements : la pression fiscale sera diminuée en cas de promesse de vente obtenue avant la fin 2015 et la taxe foncière augmentera pour les possesseurs de terrains à bâtir qui ne prévoient pas de construire.
  • Nouvelle règle à propos des meublés touristiques à Paris : les propriétaires de logements touristiques meublés sont maintenant contraints de louer des logements sociaux dans le même arrondissement.
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Diagnostiqueur immobilier, les risques et nos conseils : faites le bon choix!

Posted on Jan 8, 2015 in Actualités | No Comments

— Les diagnostics immobiliers

Avant la vente ou la location d’un bien immobilier, il y a plusieurs diagnostics immobiliers obligatoires à faire, dans le but d’informer au maximum le futur acquéreur. Ces diagnostics doivent être effectués par un professionnel : un diagnostiqueur immobilier. Il n’est pas difficile d’en dénicher un puisque ils sont de plus en plus nombreux à proposer leurs services ; néanmoins, il ne serait pas judicieux de choisir le premier venu : certains n’hésitent pas à frauder, ou à bâcler leurs diagnostics ce qui renvoie à prendre des risques pour leurs clients et a pour conséquence de discréditer la profession.

— Nos conseils

Il y a donc quelques précautions à prendre avant de sélectionner un diagnostiqueur, ainsi, nous vous proposons quelques conseils afin de faire votre choix dans les meilleures conditions.

En priorité, c’est sur le diagnostiqueur qu’il faut se concentrer.

Tout d’abord, il faudrait s’assurer que celui-ci soit indépendant de toutes les parties concernées par la vente, sinon, il y a un risque qu’il ne soit pas objectif : il n’est pas rare que des diagnostiqueurs « s’arrangent » (illégalement) avec une agence immobilière ou un client qui vend son logement par exemple puisque leurs jugements sont susceptibles d’influencer le prix de vente du bien… Une enquête de la DGCRF a en effet démontré l’existence de liens entre des diagnostiqueurs et des professionnels de l’immobilier.

Ensuite, le diagnostiqueur doit être assuré car sa responsabilité est en jeu en cas d’erreur de sa part.

Pour finir, la dernière chose à vérifier (et pas des moindres !) est que le diagnostiqueur doit obligatoirement être certifié pour chaque diagnostic qu’il réalise. La durée de validité d’un certificat est de 5 ans, ensuite il est à renouveler. Il est déjà arrivé qu’une personne délivre des diagnostics sans posséder les compétences nécessaires, ce qui peut dans certains cas invalider la vente et même remettre en cause le vendeur qui encourt alors une sanction pénale.

Pendant le diagnostic, on peut aussi constater si le diagnostic est réalisé convenablement ou non; il faut savoir que chaque diagnostic est encadré par des normes qui indiquent par exemple les aspects à vérifier. Ainsi selon Pierre-Yves Sachot, (diagnostiqueur immobilier et examinateur de certificat), « pour une habitation moyenne type F 3-F4, chaque diagnostic doit durer entre une demi-heure et une heure minimum. Un diagnostiqueur ne peut faire correctement son travail sans y passer un peu de temps.»

On note donc que les failles sont nombreuses, ce qui engage la responsabilité du consommateur au moment de son choix, qui devra réfléchir dans son propre intérêt afin de confier ces examens immobiliers à quelqu’un de sérieux. Ainsi rechercher la facture la moins onéreuse possible et sélectionner par souci d’économie le diagnostiqueur qui propose ses services moitié moins cher que ses confrères n’est peut-être pas forcément la meilleure méthode.  Proposer une prestation à très bas prix signifie faire moins de bénéfice, être obligé d’enchaîner les rendez-vous… donc risquer de les bâcler pour gagner du temps.

Si on fait le calcul, on s’aperçoit que les diagnostics immobiliers ne représentent même pas 1% (0,1% à peu près) du montant de la vente, alors ne prenez pas de risques pour si peu !

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Le DPE selon les français

Posted on Jan 7, 2015 in Actualités | No Comments

— Le DPE, c’est quoi?

Le DPE, diagnostic de performance énergétique, mesure la consommation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre d’un bâtiment ou d’un logement. Il contient également un examen du professionnel qui évalue l’isolation du bien et peut proposer des moyens pour améliorer la performance énergétique du bien. Les logements sont ensuite classés par lettres (A représentant un bâtiment basse consommation, C une consommation standard…). Il  a été mis en place afin de donner une notion de la consommation d’énergie et des émissions de gaz à effet de serre, et de les identifier dans le but de les diminuer.

— Le DPE n’intéresse pas les Français?

Cependant, un sondage réalisé auprès de 2346 français par VivaStreet immobilier, un site d’annonces immobilières, à montré que les français n’y sont pas très réceptifs: 35% admettent n’y accorder qu’une faible importance, tandis que certains vont même jusqu’à ne pas le prendre en compte et à le trouver inutile (10%). La mission du gouvernement, qui était donc de sensibiliser la population à la consommation et aux émissions de leur logement (ou futur logement) aurait-elle échoué ? Pas totalement, puisque l’on remarque tout de même que parmi les interrogés, 35% déclarent y accorder une grande importance, et 25% une moyenne importance… Et ils ont bien raison ! En effet, le DPE présente des avantages intéressants à prendre en compte.

— Les avantages du DPE

Tout d’abord, il permettrait à l’habitant de réduire sa consommation d’énergie et ses émissions de gaz à effet de serre :

– premièrement parce qu’il peut maintenant en prendre conscience et donc aura tendance à peut-être se modérer

– deuxièmement grâce aux recommandations du diagnostiqueur que peut contenir le DPE pour améliorer la performance énergétique du bien: conseils simples, ainsi que d’autres sur des éventuels investissements à faire afin de réaliser des économies (à quel prix, pour quelles économies, pour quel retour sur investissement…).

Ce qui provoquera donc à long terme une diminution de la pollution : en effet, les bâtiments occupent par rapport à la consommation d’énergie et aux émissions de gaz à effet de serre une place conséquente en France.

Le DPE permet ensuite de comparer la qualité énergétique de plusieurs logements, et donc d’évaluer la consommation d’énergie et les dépenses. Dans ce sens là, le diagnostic prend de plus en plus de place dans l’esprit de l’acheteur qui aura plus intérêt économiquement à acheter un logement basse consommation. On remarque ainsi que 79% des ménages souhaitent avoir accès à l’étiquette DPE du bien dans une annonce immobilière, et que la « note » attribuée à un bâtiment a une incidence de -27% à +28% sur le prix de vente (selon une étude de l’association dinamic) : le DPE peut donc véritablement avoir une incidence sur la vente d’un logement.

Enfin, le diagnostic de performance énergétique est utile lors de l’obtention d’un prêt à taux zéro (prêt sans intérêt destiné aux travaux d’amélioration de performance énergétique) : en effet, le DPE influe sensiblement sur le montant du prêt à taux zéro, plus le logement est évalué comme économe, plus le montant accordé sera élevé.

Pour conclure, on remarque  qu’en parlant du DPE, beaucoup d’articles appuient sur un de ses points faibles qui est bien réel : des diagnostiqueurs travaillent parfois sans aucun sérieux et poussés par la cupidité, alors il faut savoir faire le bon choix…

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Quel avenir pour la Tour Montparnasse ?

Posted on Sep 13, 2014 in Actualités | No Comments

Avec ses 5 000 travailleurs et ses 210 mètres, la tour Montparnasse n’en a pas fini de faire parler d’elle. Inaugurée en 1973, elle a longtemps représentée la plus haute tour de France et même d’Europe. Mais comme beaucoup de bâtiments construits à cette période, de l’amiante a été utilisé pour l’isolation, rendant la tour dangereuse pour ses occupants. Malgré des travaux de désamiantage engagés en 2005, de nombreuses entreprises ont fait le choix de quitter la mythique tour afin de protéger la santé de leurs collaborateurs. Ce fût par exemple le choix d’Amundi ou du conseil régional d’Île-de-France. A l’inverse, profitant de loyers défiants toute concurrence (-20% par rapport au prix du marché), des écoles ont décidé de s’implanter à Paris, dans la Tour, comme Audencia (Grande Ecole de commerce) ou Supinfo (Ecole d’informatique). 600 étudiants ont ainsi pris leurs quartiers dans cette tour, des étudiants qui, pour la plupart, ignorent la dangerosité du toxique.

L’amiante est un isolant efficace utilisé depuis 2000 ans. Il a en effet l’avantage d’avoir un faible coût, de résister à des températures élevées, aux agents chimiques, aux micro-organismes ainsi que de bénéficier d’une longue durée de vie. Cependant, malgré des risques connus depuis le début de son utilisation, l’amiante a commencé à être moins utilisée dans les années 1980, jusqu’à son interdiction en France en juillet 1997. C’est dans la moitié du vingtième siècle que l’utilisation d’amiante a été à son apogée. Mais l’apparition des premiers cas de cancers liés à son utilisation ont poussé les pouvoirs publics à prendre des mesures allant dans le sens de son interdiction. Au vu de l’ampleur du phénomène, chaque vente, location, destruction ou projet de travaux, doit désormais être précédé d’un diagnostic amiante dont le but est de détecter la présence de ce matériau dans un bâtiment dont le permis de construire est antérieur au 1er juillet 1997.

La tour représente un gouffre financier et un enjeu juridique important au moment où de nombreuses affaires liées à l’exposition d’amiante des occupants éclatent. D’autant plus que les travaux ont causé des fuites, entraînant ainsi un retard de quelques mois. Avec des travaux estimés à 250 millions d’euros, Nathalie Kosciusko-Morizet, ancienne candidate UMP à la mairie de Paris été même allé jusqu’à proposer la destruction pure et simple de l’édifice. Les travaux engagés rencontrent de nombreux problèmes qui, pour une question de sécurité évidente, retarde le chantier et alourdit la facture d’autant plus que la Tour demeure occupée.

Au cœur de l’actualité, la Tour Montparnasse est ainsi devenue un enjeu politique, économique, touristique, de santé publique, et bien entendu symbolique pour la ville de Paris ainsi que pour les 300 copropriétaires, dont MGEN et Axa.

La vente facilitée face à la loi ALUR

Posted on Août 8, 2014 in Actualités | No Comments

Les syndics ont pris une décision qui facilitera la vie des vendeurs confrontés aux nouvelles obligations que leur impose la loi ALUR. Près de deux mois après la promulgation du texte porté par Cécile Duflot, les trois principaux regroupements de professionnels – Fnaim, Unis, SNPI – s’apprêtent à diffuser un document recensant tous les justificatifs que les propriétaires doivent désormais annexer à leur avant contrat de vente. Ce formulaire, dont nous dévoilons des extraits, sera lui-même joint au compromis.

diagnostic-immobilier-marseille

Depuis la promulgation de la loi Alur, les copropriétaires-vendeurs ont en effet l’obligation de fournir une série de procès-verbaux concernant l’état de santé et la gestion de l’immeuble (règlement de copropriété, procès-verbaux des assemblées générales des trois dernières années, montant des charges courantes du budget prévisionnel, sommes restant dues par le vendeur au syndic de copropriété, le carnet d’entretien de l’immeuble…). Autant d’obligations qui imposent des conséquences lorsqu’elles ne sont pas respectées : dès lors que l’un de ces éléments n’est pas transmis, l’acheteur a toute la liberté de se rétracter sans frais.

 

Grâce au document récapitulatif qui sera prochainement mis à disposition des copropriétés par les syndics, et dont nous communiquerons le détail dès sa mise à disposition, les propriétaires et les administrateurs de biens pourront avoir la certitude de ne pas commettre de fâcheux oublis susceptibles de faire capoter la vente.

Un progrès, certes, mais qui ne fera pas disparaitre toutes les embuches auxquelles vont être confrontés les vendeurs dans un futur proche. Beaucoup d’entre eux risquent, par exemple, d’être confrontés aux pires difficultés à obtenir de leur syndic un rapport synthétique sur les éventuelles dettes vis-à-vis des fournisseurs, comme l’exige la loi. L’obligation d’apporter aux acheteurs un listing complet et daté de toutes les modifications apportées à l’immeuble (division d’appartements…) promet aussi d’être source de simplifications qui se traduiraient au final par des complications.

 

LES FRANÇAIS POUR LA CONSTRUCTION, MAIS PAS CHEZ EUX

Posted on Juin 3, 2014 in Actualités | No Comments
Près de soixante pour cent des Français jugent que la construction de logements nouveaux n’est pas suffisante en France depuis dix ans et doit être une priorité... mais pas à l’échelle de leur commune, dont ils ne veulent pas voir augmenter la population, selon un sondage publié en mars dernier.

La construction de logements neufs depuis dix ans dans l’Hexagone n’est « pas suffisante » pour 60% des personnes interrogées – 40% pensent le contraire -, et près de  deux tiers d’entre elles (65%) souhaitent que les gouvernements actuels et à venir en fassent leur priorité pour la prochaine décennie, selon une étude de l’institut CSA pour le groupe immobilier Pichet.

L’objectif gouvernemental de « construire 500.000 logements par an d’ici 2017 » est jugé « raisonnable » par plus de sept sondés sur dix (72%, et jusqu’à 82% des habitants de HLM, 80% des Franciliens), mais neuf sur dix (87%) l’estiment « difficile » à atteindre.

« Construire 500.000 logements par an d’ici 2017 »

Paradoxalement, les Français pensent tout à fait autrement à l’échelle de leur commune, si l’on en croit ce sondage : 63% jugent « suffisant » le nombre de logements construits en dix ans et une majorité (54%) ne veulent pas que cela soit une priorité. Dans les communes rurales ou isolées, la proportion des personnes interrogées qui jugent l’effort de construction suffisant depuis une décennie monte à 67% (64% en banlieue et 57% dans les villes). Et les deux tiers des Français (66%) souhaitent que le nombre d’habitants de leur commune « reste à peu près stable » (59%) voire « diminue » (7%).

Plus d’entreprises pour une ville idéale

Pour faire de leur commune « la ville idéale », il faudrait, selon les personnes interrogées : davantage d‘entreprises créatrices d’emplois (55%), une sécurité des biens et des personnes renforcée (44%), une offre de commerces et de services de proximité plus développée (34%), un programme de rénovation des logements anciens (31%). Ces critères sont tous cités plus souvent que celui d' »augmenter l’offre de logements neufs accessibles au plus grand nombre » (25%).