Irlande, Etats-Unis, Chine, Espagne… Comment se porte l’immobilier dans le monde ?
Tout d’abord, prenons la France comme point de repère : nous savons que le nombre de transactions est globalement en hausse, le chiffre a progressé sur les 12 derniers mois. Ainsi, d’octobre 2013 à septembre 2014, il y a eu 725.000 ventes, ce qui représente +5.4% par rapport à la période octobre-septembre précédente. Cependant, ces chiffres restent 10% inférieurs à la moyenne des années qui ont précédé la crise financière. Les prix suivent une tendance à la baisse, et pour 2015 il est prévu que les volumes des ventes se maintiennent et que la baisse des prix se poursuive.
Royaume-Uni
En 2014, les prix des logements ont atteint des niveaux jamais vus depuis 2007. De Mai à Juillet 2014, on a noté une augmentation de 10.2% par rapport à l’année 2013. Ce sont les taux d’intérêt bas et la baisse du chômage qui encouragent ce phénomène. La hausse des prix reste tout de même inquiétante parce que l’on remarque que les ménages sont endettés à des niveaux élevés par rapport à leurs salaires.
Afrique du Sud
Le continent Africain est en expansion, le niveau de vie est en train de s’élever ainsi que l’exigence des consommateurs, et il y a par conséquent beaucoup de demande en grands volumes haut de gamme. Il y a pénurie, donc les prix ont bondi.
Chine
A Pékin, en 2000, le prix du m² était de 600€, et il a grimpé jusqu’à 2000€ en 2013. Cependant on a assisté en Août 2014 à une baisse mensuelle des prix. Cela est le résultat d’un durcissement des conditions de crédit. Maintenant, les acheteurs veulent attendre pour acheter car ils pensent que les prix vont baisser encore. La population a perdu confiance en l’immobilier : ils choisissent d’investir ailleurs, ce qui fragilise les possibilités de croissance : le secteur du BTP représente 15% du PIB chinois. Il y a cependant du potentiel, car beaucoup de citadins ne sont pas propriétaires et beaucoup de ménages désireraient changer pour quelque chose de mieux. Le ministère du logement s’est alors engagé à maintenir un marché immobilier stable et sain.
Italie
En 2013, les prix ont dégringolé à cause de la faiblesse de l’économie et des tensions sur les crédits. Cela fait 7 ans que les prix sont à la baisse, mais le marché sort de sa torpeur et a connu en 2014 une légère hausse (+3.6% pour le secteur résidentiel). Les recours aux prêts sont plus courants, on note donc une amélioration de la confiance de la population italienne.
Etats-Unis
Jusqu’en 2012, les prix étaient en chute continue puis ont rebondi en 2013. Le marché à repris des couleurs, les mises en chantier ont augmenté. La hausse a été de environ 11% dans tout le pays, et entre 15 et 25% pour les régions de la Californie, Floride et du Nevada. Les Etats-Unis ont connu plusieurs années noires, où la baisse des prix a été de l’ordre de 60%, mais maintenant le nombre de nouveaux ménages à la recherche d’un logement est supérieur à celui des constructions, et la croissance démographique promet une forte demande à venir.
Israël
Les appartements sont à des prix exorbitants : il y a eu entre 2008 et 2014 une hausse de +60%. La vie est très chère et les jeunes couples sont les principaux pénalisés. Cependant, les taux d’intérêt sont très bas.
Espagne
Les prix ont baissé de plus de 40% depuis 2007, même si ils restent élevés par rapport aux salaires espagnols, très durement touchés par la crise. En effet, 34% des salariés espagnols touchent 645€ par mois…
Si beaucoup de biens sont en propriété, l’Espagne possède le parc locatif le plus petit d’Europe, même si il va en s’agrandissant. Le nombre d’appartements touristiques a augmenté. Le marché a touché le fond en 2014 : les logements neufs mis en vente sont en diminution, car les prix proposés sont élevés et la demande n’est pas au rendez-vous. Cependant, certains signes invitent à rester optimiste car on remarque que les ventes recommencent à augmenter en 2014.
Irlande
L’Irlande a connu en 2014 une croissance de 4.8%, la plus importante de toute l’Union Européenne. Elle revient de loin : en effet, elle a été sauvée de la banqueroute par un plan international et 6 longues années d’austérité, à subir coupes budgétaires et hausses d’impôts. En 2011, seulement 18.000 transactions immobilières avaient eu lieu, et le marché immobilier s’était effondré, divisé par deux. Le coût moyen d’une propriété était de 380.000 euros fin 2007, 171.000 l’an passé, et 187.000 aujourd’hui. Maintenant, les transactions reprennent et une construction de 25.000 logements par an serait nécessaire pour être capable de répondre à la demande. Standards & Poors estime que la hausse des prix dans l’ancien pourra atteindre jusqu’à +9%.
2 commentaires
GonzagueRoussel
20 février 2016Continuez comme ça ; de l’info ma foi unique! Du bon boulot. Plus d’infos sur les visites virtuelles interactives de biens immobiliers
Adrien Promotion
24 mai 2016Intérressant, un post vraiment bien fait. Plus d’infos sur comment renforcer votre présence sur le web